Je suis un pratiquant régulier de courses sur route (niveau régional 2, 4 à 5 entraînements par semaine).
Désirant faire un bilan sanguin approfondi, je souhaiterais savoir quels sont les paramètres à rechercher.
Deprecated: Usage of function or filter 'lignes_longues' is deprecated. Use CSS instead. in /home/clients/57c74bb9dbd1057e175734bd77dd2d73/sites/web2022.eureka-sport.com/ecrire/inc/filtres.php on line 1244
Deprecated: Usage of function or filter 'lignes_longues' is deprecated. Use CSS instead. in /home/clients/57c74bb9dbd1057e175734bd77dd2d73/sites/web2022.eureka-sport.com/ecrire/inc/filtres.php on line 1244
Réponse
Le seul moyen indiscutable de suivi médical d’un athlète, et notamment d’un cycliste, est celui qui est pratiqué dans les centres de contrôle de la condition physique par un test d’effort. Il en existe dans tous les départements, voyez notre rubrique « adresses utiles » centres de médecine du sport, en bas de la colonne de gauche de la page d’accueil. Le bilan biologique classique du sportif au repos est presque le même que celui de « monsieur tout le monde » Numération formule sanguine, hématocrite, hémoglobine, vitesse de sédimentation, urée, glycémie, lipides, acide urique (pour la goutte) On cherche l’albumine et le glucose dans les urines, et on examine ces urines au microscope pour voir si elles contiennent certaines cellules et des cristaux. Quand il s’agit d’un sportif de niveau compétition, on pousse un peu plus les analyses sanguines et urinaires : Dans le sang, hématocrite, hémoglobine, numération, formule sanguine, fer et ferritine, vitesse de sédimentation, urée, glucose, lipides, acide urique, créatinine, protéines, calcium, phosphore, magnésium, potassium, sodium, chlore, et on contrôle aussi les enzymes hépatiques (SGOT et SGPT ou ALAT et ASAT) et gamma GT, ainsi que les phosphatases et les enzymes musculaires CPK. Les analyses classiques d’urine seront complétées par la créatinine urinaire et la mesure du volume d’urine quotidien. Mais il est hors de question de considérer qu’un bilan sanguin suffit pour être rassuré. Les médecins doivent bien entendu le demander, mais il faut ausculter le sportif au repos et à l’effort, faire des tests d’effort tout simples et réalisables au cabinet médical (voir au glossaire le test de Ruffier-Dickson), et enregistrer un électrocardiogramme, contrôler la tension artérielle… Mais n’ayez aucune crainte, votre médecin traitant est au courant des explorations qu’il faut entreprendre dans un cas comme le votre. J’insiste à nouveau sur les tests d’effort pratiqués par les spécialistes qui mesureront aussi en continu votre fréquence cardiaque et votre consommation d’oxygène, et la production de lactates, sur des bicyclettes ergométriques avec un matériel hyper performant. Ils auront également des mesures pendant la récupération. Amicalement et sportivement. AC
Cet article vous a plu ? Dites le nous !
Inscrivez-vous à notre
NEWSLETTER,
recevez nos
CONSEILS
et restez en BONNE SANTÉ
Réponse
Le seul moyen indiscutable de suivi médical d’un athlète, et notamment d’un cycliste, est celui qui est pratiqué dans les centres de contrôle de la condition physique par un test d’effort. Il en existe dans tous les départements, voyez notre rubrique « adresses utiles » centres de médecine du sport, en bas de la colonne de gauche de la page d’accueil.
Le bilan biologique classique du sportif au repos est presque le même que celui de « monsieur tout le monde »
Numération formule sanguine, hématocrite, hémoglobine, vitesse de sédimentation, urée, glycémie, lipides, acide urique (pour la goutte)
On cherche l’albumine et le glucose dans les urines, et on examine ces urines au microscope pour voir si elles contiennent certaines cellules et des cristaux.
Quand il s’agit d’un sportif de niveau compétition, on pousse un peu plus les analyses sanguines et urinaires :
Dans le sang, hématocrite, hémoglobine, numération, formule sanguine, fer et ferritine, vitesse de sédimentation, urée, glucose, lipides, acide urique, créatinine, protéines, calcium, phosphore, magnésium, potassium, sodium, chlore, et on contrôle aussi les enzymes hépatiques (SGOT et SGPT ou ALAT et ASAT) et gamma GT, ainsi que les phosphatases et les enzymes musculaires CPK.
Les analyses classiques d’urine seront complétées par la créatinine urinaire et la mesure du volume d’urine quotidien.
Mais il est hors de question de considérer qu’un bilan sanguin suffit pour être rassuré. Les médecins doivent bien entendu le demander, mais il faut ausculter le sportif au repos et à l’effort, faire des tests d’effort tout simples et réalisables au cabinet médical (voir au glossaire le test de Ruffier-Dickson), et enregistrer un électrocardiogramme, contrôler la tension artérielle…
Mais n’ayez aucune crainte, votre médecin traitant est au courant des explorations qu’il faut entreprendre dans un cas comme le votre.
J’insiste à nouveau sur les tests d’effort pratiqués par les spécialistes qui mesureront aussi en continu votre fréquence cardiaque et votre consommation d’oxygène, et la production de lactates, sur des bicyclettes ergométriques avec un matériel hyper performant. Ils auront également des mesures pendant la récupération.
Amicalement et sportivement.
AC