Question Cardio-vasculaires



Bonjour professeur,
Tout d’abord je tiens à vous remercier pour la rapidité à laquelle vous avez répondu à ma question, mème si la réalité est dure à lire. Sachez que mon fils n’a jamais eu le moindre malaise, pas mème le moindre signe minime pour nous laisser suppposer qu’il puisse avoir cette maladie (DAVD).Ni les visites médicales à l’école, ni la visite annuelle (médecin traitant, ou de son club de foot) n’ont décelé cela. Il n’a jamais bénéficié non plus de certificats médicaux chaque année pour obtenir sa licence et n’a jamais été non plus surclassé.....c’est pourquoi nous tombons des nues...cela nous parait incroyable que personne n’ai vu cela.
Lui meme à ce jour ne sent rien, n’a mal nulle part, il ne voulait d’ailleurs pas le croire au début. Nous avons été obligés de voir plusieurs cardiologues pour qu’il se rende à l’évidence. Des électrocardiogrammes passés
aux parents et à sa soeur ont révélé que ce n’était pas familiale. Cela demeure pour nous un vrai mystère et a bien changé le cours de notre vie.
Je me permets de vous reposer une question : pensez vous que cette maladie puisse avoir des répercutions sur la durée de sa vie et que les médicaments qui lui sont et seront prescrits puisse lui nuire par ailleurs. Je vous fais confiance quant à votre réponse, sachant qu’avec mon épouse nous nous sommes beaucoup documentés et que nous avons pu constater lors de votre première réponse que vous étiez très honnete. Effectivement votre réponse n’a fait que renforcés ce que nous pensions déjà. Je vous remercie beaucoup à l’avance pour votre réponse.
Dominique


REPONSE

Dominique,
Je sais que les traitements sont efficaces et que si tout effort violent de type sportif est éliminé, il ne risque rien, puisque c’est justement l’effort qui déclenche les crises. La preuve, vous constatez qu’au repos il ne sait même pas qu’il est malade. J’ai un petit cousin (fils d’une cousine germaine) qui a cette maladie depuis son jeune âge. Il a à peu près 50 ans et ne se plaint de rien. Mais sa vie a été basée sur la peinture et le dessein. Par contre, ses parents ont commis une erreur que l’on peut leur pardonner : ils l’ont élevé dans un écrin de protection telle qu’il est devenu l’ombre de sa mère. Il a été soustrait à la vie qu’il aurait pu avoir, plus libre et épanouissante, pour rester dans son cocon.
Si j’avais un conseil à vous donner, ce serait de rester en contact étroit avec le cardiologue qui vous donnera les limites qu’il ne doit pas franchir, et de converser avec un psychologue si vous avez du mal à gérer ce problème parental. Ne vous laissez pas envahir de doutes, de remords, de hantise pour l’avenir, ne gardez pas ça à vous deux, sachez qu’il y a toute une vie normale qui peut et doit exister. J’attends encore des avis de cardiologues, mais on m’a assuré qu’un basketteur de très haut niveau aux USA est atteint de cette maladie et joue en compétition, avec un défibrillateur en permanence sur le bord du terrain dans le cas où il aurait un problème vital en cours de rencontre.
Je pense que votre fils a autant de chances qu’un autre de vivre normalement s’il renonce au sport intense.
Je vous contacterai si j’ai d’autres nouvelles. Pensez que son traitement est efficace. N’hésitez pas à demander une aide psychologique, n’oubliez pas. Non seulement les médicaments sont actifs mais les progrès de la médecine en cardiologie laissent espérer des miracles. Pensez qu’on arrive maintenant, pour d’autres maladies bien sûr, à greffer des cellules cardiaques pour refaire des fibres détruites après infarctus.
Qui aurait dit ça il y a dix ans ?
Courage et espoir.
AC

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