Question Puissance musculaire



Bonjour. Dans le cadre de mon TPE de 1re S, j’ai choisi la problématique suivante : "Comment un entrainement physique ou des substances chimiques permettent-ils de développer la puissance musculaire ?". Lors de mes recherches, je suis arrivé sur votre site que j’ai jugé fiable. Je me permets donc de solliciter votre aide. Auriez vous des informations ou pistes de recherche à me fournir ?
Merci d’avance.

Réponse

  • J’espère que vous ne regretterez pas d’avoir consulté eureka-sport.com et j’aimerais savoir comment vous avez découvert ce site. Tout l’honneur est pour nous !
    Je vais vous aider, évidemment, mais de façon progressive, de telle sorte de ne pas gêner votre recherche personnelle et de n’intervenir qu’à bon escient selon vos demandes au fur et à mesure que votre recherche progressera.
    Je vous conseille de lire sur la colonne de gauche page d’accueil, en bleu, dans « le saviez vous ? » quelques titres intéressants, notamment « le dernier de la liste « VO2 max. »
    Lisez aussi « conseils sport santé » « consultez les rubriques » en allant à « aide aux étudiants » une réponse « Consommation d’oxygène »
    IL faut savoir qu’en physique, la puissance est le travail par unité de temps. Elle se mesure en watts.
    En physiologie, et notamment en physiologie du sport, la puissance du sportif est mesurée sur un cyclo-ergomètre, sorte de bicyclette qui impose un effort de pédalage étalonné en watts et on fait pédaler le sportif en mesurant divers paramètres, dont la consommation d’oxygène, la fréquence cardiaque, le taux de lactates sanguins, etc.
    L’effort se faisant d’abord de façon aérobie, le sujet consomme de plus en plus d’oxygène pour faire de l’ATP dans les mitochondries, à partir des glucides et des lipides, glycolyse aérobie des fibres rouges et lentes. Quand le sang ne peut plus augmenter l’apport en O2, la consommation d’oxygène n’augmente plus, elle « plafonne ». On parle alors de la VO2 max. exprimée en ml / kg / mn
    Certains utilisent le MET « Metabolic EquivalenT »qui se définit comme la valeur de la consommation d’oxygène au repos qui vaut 3, 5 ml / Kg / mn. Un sportif ayant une VO2 max. de 52,5 ml d’O2 / kg / mn serait à 15 MET.
    Si le sportif qui est arrivé à sa VO2 max.augmente encore sa puissance en watts, il devra faire intervenir la glycolyse anaérobie des fibres blanches, sans mitochondries, avec gaspillage de glucose pour un faible rendement, et production importante d’acide lactique. J’ai expliqué cela en détail à Clairette dans « conseils sport santé » « consultez les rubriques » en allant à « aide aux étudiants » une réponse intitulée « Consommation d’oxygène »
    La VO2 max. est appelée puissance maximale aérobie.
    Je réponds maintenant partiellement à votre question « comment l’entraînement peut améliorer la puissance musculaire aérobie » :
    Entraînement en endurance d’abord.
    Tout ce qui favorise une meilleure consommation d’oxygène :
    Augmentation par l’entraînement des concentrations des enzymes de la glycolyse aérobie.
    Les mitochondries des muscles entraînés sont plus nombreuses et plus grosses. Leur concentration enzymatique peut doubler.
    Le taux de myoglobine musculaire augmente
    Les enzymes du sujet entraîné savent mieux consommer les lipides et les glucides car elles sont plus concentrées
    Ici vous avez à faire un travail de recherche sur l’érythropoïétine EPO qui provoque une augmentation des globules rouges, donc de l’hémoglobine, ayant pour conséquences un meilleur apport d’oxygène aux muscles. On parle des hémoglobines modifiées, des phospho-fluoro-carbones, des peptides mimétiques qui facilitent les effets de l’EPO.
    Les fibres musculaires subissent une hypertrophie à l’entraînement.
    Je vous laisse méditer ce dernier point : hypertrophie de fibres, car les divers systèmes de dopage et notamment les hormones anabolisantes fabriquent du muscle. Cherchez sur le site colonne de gauche, le saviez vous à « dopage » avec stéroïdes anabolisants. Voyez aussi ce que vous trouverez sur l’hormone de croissance
    Dans le cadre de l’hypertrophie musculaire, intéressez-vous aux méthodes modernes de dopage du type G-CSF qui est un facteur de croissance.
    Que de choses à méditer avant de me contacter à nouveau pour des précisions !
    Enfin, la puissance anaérobie concerne les efforts violents et courts des fibres rapides, blanches, anaérobies, sans mitochondries, utilisant l’ATP en réserve et la phosphocréatine (anaérobie alactique) , puis le glucose avec production d’acide lactique (anaérobie lactique)
    L’entraînement en résistance est le type idéal.
    Cet entraînement provoque une augmentation au repos des concentrations musculaires d’ATP, Phosphocréatine, créatine, glycogène par l’entraînement. Augmentation des concentrations des enzymes nécessaires à l’anaérobiose. Les fibres blanches sont capables de mieux fonctionner en produisant l’acide lactique plus tard et à des taux plus élevés.
    Les substances chimiques équivalentes, celles qui induisent l’augmentation d’ATP et de phosphocréatine sont intéressantes comme système d’amélioration de ce type d’effort. Vous retrouvez immédiatement l’intérêt de la prise de créatine qui est à la mode.
    Restons-en là pour le moment.
    Bon courage et à bientôt pour la suite.
    Cyber@lbert

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