Ruptures



Rupture musculaire

Imaginez un muscle ou l’une de ses parties littéralement coupé en deux ! Il devient totalement inefficace et ça fait mal, très mal. C’est terrible !
C’est la rupture de plusieurs faisceaux musculaires et parfois de la totalité du muscle. Souvent atteint, le muscle droit antérieur de la cuisse, à l’occasion d’un shoot, ou les muscles jumeaux, aux mollets.
Le tableau est évident
C’est brutal et dramatique. Si c’est au membre inférieur, le sportif s’effondre et il faut l’évacuer hors du terrain. Impossible d’appuyer le pied, impossible par conséquent de marcher. La douleur est localisée, violente, en coup de fouet, de poignard, avec perception fréquente de claquement, et parfois courte perte de connaissance.
On constate facilement une encoche plus ou moins importante à la surface du muscle. Elle s’explique facilement car le muscle est accroché à ses deux extrémités et il est “ coupé ” en deux parties qui tirent chacune de leur côté. Les deux faces de la plaie s’écartent l’une de l’autre. Des deux côtés de l’encoche on voit les extrémités du muscle rétracté qui sont gonflées. C’est la rétraction des deux moignons.
En palpant doucement le muscle coupé en deux, on peut sentir cette encoche douloureuse sous les doigts. Elle s’agrandit par la contraction.
Là où il n’y a plus de muscle, la cavité (l’encoche) se remplit de sang (hématome) et d’eau (œdème) Si on ne faisait aucun soin, le lendemain, on ne verrait plus l’encoche qui serait remplie de liquides et tout serait alors enflé et impalpable à cause de la douleur.
Il est pratiquement impossible de faire ballotter le muscle.
En général on ne peut pas faire de mouvement sauf si la rupture n’est pas totale, mais c’est tellement douloureux qu’on évite de le demander. Quand c’est possible, on voit les deux moignons s’écarter l’un de l’autre.
Il est rare que le sportif ne se fasse pas soigner.
Que faire ?
Compression par bandage serré puis desserré légèrement un peu plus tard, pour limiter au maximum l’hématome, glace et sprays réfrigérants, allongé avec membre surélevé.
Confier le sportif le plus rapidement possible au médecin. A partir de là, tout dépend de la gravité de l’accident.
Pour les petites ruptures  :
Les médecins et les kinés vont mettre en œuvre la suite classique : repos, repos et soins avec notamment kinésithérapie douce, physiothérapie variable, début de rééducation musculaire après 4 à 6 semaines et au bout de deux mois reprise d’entraînement léger.
Le traitement médical est obligatoire pour la douleur et l’inflammation.
Chaque cas est un cas particulier et les soins ne sont pas les mêmes pour tous, de même que kiné et entraîneur devront se mettre d’accord pour personnaliser les exercices de reprise.
Il faudra surveiller de très près d’éventuelles complications (cicatrices fibreuses, récidives de rupture, d’hématomes, infections d’hématomes, phlébites, formation anormale d’os sur le lieu lésé)
Pour les ruptures importantes  :
Le médecin confie le sportif au chirurgien. Ce sont en général des spécialistes bien connus de cette chirurgie du sportif qui pratiquent l’intervention.
Le sportif reviendra sur le terrain au bout de 5 à 6 mois.

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